Emma

Emma

Journaliste

4 Juin 2024 à 09:06

Temps de lecture : 2 minutes
Paris : la crise du logement étudiant, un scandale à ciel ouvert

Les Faits

🚨 La Mairie de Paris craint une "rentrée dramatique" avec "des dizaines de milliers d'étudiants à la rue" en raison de la forte baisse du nombre de logements à louer, particulièrement pour les petites surfaces.
🏠 Le parc locatif à Paris a chuté de 50% en un an et de 73% en trois ans, passant d'un million d'appartements après-guerre à seulement 350 000 aujourd'hui.
🏡 L'augmentation des résidences secondaires et logements vacants (18,8% du parc en 2020) est pointée du doigt, la Mairie proposant de multiplier les taxes afférentes.
👥 Avec 300 000 étudiants à Paris mais seulement 13 000 logements sociaux étudiants, l'offre reste très insuffisante malgré les efforts de la Ville.
⌚ Face à cette crise sans précédent, exacerbée par les JO, il est conseillé aux étudiants de chercher un logement dès juin.

L’Opinion

La bombe à retardement

🚨 Vous avez bien lu, les chiffres sont alarmants : selon la Mairie de Paris, on se dirige tout droit vers une « rentrée dramatique » avec potentiellement « des dizaines de milliers d’étudiants à la rue ». Une véritable bombe à retardement qui menace l’avenir de toute une génération.🏘 Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en trois ans, le nombre d’appartements à louer a chuté de 73% dans la capitale. Un effondrement sans précédent, qui s’explique notamment par la flambée des résidences secondaires et des logements vacants, désormais près d’un sur cinq à Paris.⚠️ Comme si cela ne suffisait pas, les JO de 2024 vont encore aggraver la situation en absorbant le peu d’offres restantes. Une parfaite tempête qui s’annonce pour les étudiants, contraints de se lancer dans une course effrénée dès le mois de juin pour espérer décrocher un toit.

Une ville de riches à la dérive

🏰 Regardons les choses en face : Paris est en passe de devenir une ville musée, une ville de riches, vidée de sa substance et de sa jeunesse. Quand les élus parlent de « ville de pied-à-terre », c’est bien le signe que la capitale s’éloigne dangereusement de son âme populaire et studieuse.💰 Bien sûr, on peut pointer du doigt la spéculation immobilière et les investisseurs qui transforment les appartements en biens de luxe. Mais n’oublions pas non plus le rôle des classes aisées, qui accumulent les résidences secondaires vides une bonne partie de l’année.👎 Bref, une situation indigne d’une ville qui se veut à la pointe de la modernité et de l’accueil. Combien de talents seront ainsi privés d’études par manque de logement décent ? Combien d’étudiants devront renoncer à leur rêve ou s’exiler loin de leurs facs ?

Une solution radicale s’impose

🤷‍♂️ Face à l’urgence, les demi-mesures ne suffiront pas. La Mairie a beau multiplier les logements sociaux étudiants, cela reste une goutte d’eau dans un océan de besoins. Il faut aller plus loin, beaucoup plus loin.✊ La solution proposée par l’adjoint au logement, Jacques Baudrier, de multiplier les taxes sur les logements vacants et résidences secondaires, est un premier pas courageux. Mais pourquoi s’arrêter là ?🗽 Osons la réquisition pure et simple des logements vides ! Osons exproprier les multipropriétaires qui spéculent sur le dos des étudiants ! En ces temps de crise aiguë, des mesures d’exception s’imposent pour préserver l’avenir de notre jeunesse.🔥 Paris doit rester une ville vivante, une ville pour tous. Pas une ville musée réservée aux nantis. Alors réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard, avant que la dernière étincelle ne s’éteigne dans les yeux de nos étudiants !